Gouvernement ouvert : le cameroun prépare son éligibilité
Le PNG et ADISI-Cameroun ont organisé dans les services du premier Ministre le 14 février dernier, un atelier sur le gouvernement ouvert. Un groupe de travail a vu le jour à l’issue de cette rencontre.
Le groupe de travail est constitué de 4 sous-commissions qui ont pour mission d’adresser chacun des 4 critères majeurs d’adhésion au Partenariat pour un Gouvernement Ouvert(PGO). Il s’agit en l’occurrence, de la problématique d’accès à l’information, de la transparence budgétaire et fiscale, de la déclaration des biens et des avoirs enfin, de la participation citoyenne.
Toutes les sous-commissions ont été pourvues. Le Ministère de la Communication préside la sous-commission « Accès à l’information » dont Afroleadership, une organisation de la société civile est rapporteuse. La Chambre des Comptes quant à elle, préside aux destinées de la sous-commission « transparence budgétaire et fiscale » dont l’ITIE est rapporteuse. Quant à la « déclaration des biens et avoirs » le Sénateur, honorable Pierre Flambeau Nguayap préside la sous-commission tandis que la Commission Nationale Anticorruption (CONAC) va rapporter les activités. Enfin, pour ce qui est de la « participation citoyenne », le Ministère de la Décentralisation assure la présidence tandis que la Plateforme des Organisations de la Société civile (Planuscam) rapportera les affaires inscrites à son programme.
« Notre rencontre vise à organiser des groupes de travail qui feront l’état des lieux, trouver des pistes de solution et d’avancer de façon harmonieuse » a souligné le Pr Bernard Momo, coordonnateur du Programme National de Gouvernance (PNG) qui présidait l’atelier d’imprégnation et d’échanges sur le gouvernement ouvert dans l’auditorium des services du Premier Ministre d’entrée de propos. « Il s’agit pour nous d’avancer en faisant un plaidoyer fort auprès du gouvernement » a-t-il martelé aux participants venus des administrations publiques, parlementaires dont le président de la commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée Nationale, des institutions internationales et diplomatiques et de la société civile.
En louant l’initiative, l’honorable député Jean Simon Ongola a souligné le fait qu’ «il existe plusieurs initiative qu’il faut mutualiser et les rendre visible ». Non sans faire remarquer que « la corruption qui a atteint des proportions inquiétantes qu’il faut criminaliser ». Ce qui fait dire à Christine Andela, acteur majeur de la société civile camerounaise, qu’ « il faut des TDR (termes de références Ndlr) ambitieux ». Tout est émettant les vœux que « le PNG doit être notre cadre de concertation pour adresser la question de l’éligibilité du Cameroun au PGO ». Des participants ont également souhaité que les Forces de Maintien de l’Ordre (FMO) soient présentes aux prochaines rencontres car, la question sur les libertés publiques ne saurait être abordée sans elles.
La rencontre a commencé par des exposés dont celui sur les grandes leçons apprises du séminaire régional de Tunis organisé par le Projet d’Appui au aux Gouvernements Ouverts Francophones (PAGOF) présenté par Gwladys Tankeu du PNG. Paul- Joël Kamtchang d’ADISI- Cameroun est quant à lui revenu sur les principes du PGO.
En clôturant les travaux, le coordonnateur du PNG a promis faire appel aux leaders de groupe pour une réunion qui statuera sur l’agenda et la méthodologie.
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